par Jonathan Sellem
Jonathan-Simon Sellem: « Député, j’imposerai une traçabilité sur l’aide internationale donnée par la France !«
La France, qui revendique au niveau international une vocation universelle héritée de la Révolution, trouve dans l’aide au développement un terrain où elle peut démontrer qu’elle a une vision du monde au-delà de ses intérêts propres.
Malheureusement, il y a dans l’aide internationale française, de nombreuses failles dont une qui, en tant que franco-israélien, me préoccupe plus que les autres: la non-traçabilité des donations françaises.
C’est pourtant là une catastrophe sans commune mesure à commencer par les pertes incalculables pour l’Etat français et tous mes concitoyens.
Tous les ans, La France offre au moins deux milliards d’euros par an à des Etats qui la sollicitent, soit à travers l’Union Européenne, soit à travers le gouvernement français, ou même à travers les régions, départements et villes.
L’aide française est mise en place pour aider les populations locales dans des domaines aussi divers que variés: agriculture, économie, droits de l’homme.
C’est donc, en soit, une excellente chose que la France apporte son soutien financier. Cela lui permet aussi pouvoir gagner en influence dans des pays où nous sommes aujourd’hui dépassés.
La politique de coopération fait depuis toujours partie d’une diplomatie qui vise à changer la situation socio-économique et politique des pays bénéficiaires pour les conduire vers des valeurs partagées par les pays occidentaux et notamment par les membres du comité d’aide au développement de l’OCDE, c’est-à-dire les droits de l’homme, la démocratie et le libéralisme économique et politique.
Mais alors que la crise économique détruit toujours plus l’économie nationale et internationale, il serait de bon ton de se demander pourquoi la France n’a jamais mis en place le moindre mécanisme de surveillance de ces donations.
En tant qu’ancien employé de la branche de Coopération Internationale (Mashav) du Ministère Israélien des Affaires Etrangères, j’ai pu constater directement que l’aide donnée par Israël est de bien meilleure qualité que l’aide française et ce, bien que l’aide israélienne ne représente, en montant, qu’un tout petit pourcentage du budget français en la matière.
Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles :
Israël ne donne jamais d’argent cash aux cent pays récipiendaires de son aide, mais envoie des hommes sur le terrain afin d’évaluer les besoins.
Si un village d’Afrique a besoin d’un hôpital, Israël envoie des architectes et des matériaux sur place, afin de construire et de mener à terme, sans aucune corruption possible, la construction du bâtiment.
Israël y envoie ensuite des médecins qui se relaient, tout au long de l’année, pour assurer la bonne qualité des soins et former des personnels locaux.
Ainsi, Israël à construit en 60 ans des dizaines d’hôpitaux et d’écoles sans que le moindre euro ne soit dépensé inutilement ou ne soit détourné.
Le second point que je tire de mon expérience israélienne est le fait qu’un contrôleur supervise toutes les étapes de l’aide apportée. Des commissions de suivi de l’aide sont mise en place régulièrement avec les responsables des villes et des pays qui bénéficient de l’aide israélienne.
Tout cela est malheureusement bien différent en France.
Aucune tracabilité n’est mise en place pour vérifier l’aide internationale. Ainsi, nombreux sont les responsables bénéficiaires qui peuvent se servir allègrement dans les valises données par Paris…
Quand 10 millions d’euros sont donnés par Paris à une dictature africaine pour aider au développement d’un village ou à la construction de puits, quelle somme se transforme effectivement en construction ? Si construction il y a…
Et quand Paris donne des millions d’euros au gouvernement terroriste du Hamas à Gaza, comme ce fut le cas récemment, combien d’argent servira à la construction d’une maison pour un leader de l’organisation ? Et combien servira à la construction de missiles qui seront envoyés sur les 150.000 français qui vivent à portée de tirs de Gaza ?
En 10 ans, près de 10.000 missiles ont été tirés sur Israël et donc, de facto, sur la population franco-israélienne de ce pays. De combien de morts et de blessés la France est-elle, malgré elle, coupable au Proche-Orient ?
Et ce qui se passe à Gaza est aussi ce qui se passe ailleurs dans le monde, et même très certainement là où nos forces armées combattent actuellement pour rétablir le droit et la justice.
Mali, Afghanistan, casques bleus Français au Liban… Tous nos soldats combattent des terroristes qui ont certainement pu se financer en partie grâce à l’aide française !
En tant que député Français de l’étranger, je mettrai tout en oeuvre pour mettre un terme à ces donations aveugles. Il en va de notre économie, de la justesse de notre politique internationale, mais aussi de la sécurité de nos concitoyens !
Le 26 mai 2013, sera dans les mains de chacun des Français d’Israël, d’Italie, de Grèce et de toute la 8ème circonscription, un enjeu majeur : celui d’élire un député qui ose, un député qui est connu pour son franc-parler, un député qui ne pratique pas la langue de bois, un député qui veut faire changer les choses pour les habitants de sa circonscription, mais aussi pour tous les autres Français.
C’est, entre autres choses, en ce sens que j’estime que ma candidature, qui a reçu le soutien de Véronique Genest, est la seule efficace pour que bougent les choses. Le 26 mai, votez pour nous.
Jonathan-Simon Sellem – ג’ונתן-סימון סלם
Pour contacter Jonathan Sellem par mail : sellemalassemblee@gmail.com